 |
 |
 |
 |
Cliquez ici pour
télécharger l'édition papier au format PDF
(78 ko) |
|
|
|
Cliquez ici pour
télécharger l'édition papier au format PDF
(78 ko)Dépôt légal n°1412
- 2e trimestre 2006 auprès de la préfecture de Meurthe-et-Moselle
ISSN 1626-1267
Le Centre National pour le Développement du Sport (CNDS) est un établissement public créé le 2 mars 2006 par décret n°2006-248. Cet établissement est sous la tutelle du Ministère National de la Jeunesse, des Sports et de la Vie Associative (MNJSVA). Il a pour missions :
Le CNDS est majoritairement financé par la Française des jeux (2 % des sommes misées sont versées au CNDS) et les droits télévisuels des retransmissions sportives (5 % des droits acquittés par les chaines). Cela représente un total de 213 M€ pour 2006 dont 942 000 (0,44 %) sont destinés aux associations meurthe-et-mosellanes. Les principaux bénéficiaires du CNDS sont les Comités Départementaux Olympiques et Sportifs (CDOS), les Centres Ressources et d’Informations pour les Bénévoles (CRIB), les Comités Départementaux sportifs (comme le CDS-54) et les associations sportives agréées Jeunesse et Sport (clubs ayant complétés un dossier à demander à la DDJS).
Pour 2005 et en Meurthe-et-Moselle la subvention moyenne par club a été de 879 € (559 dossiers retenus), la plus petite subvention étant de 100 €. La subvention moyenne par CD a été de 2 350 € (61 dossiers présentés dont 4 refusés). Les actions subventionnées ont été essentiellement de type traditionnelles (25 %), emplois (15 %) et l’opération Fête du sport en famille d’octobre (13 %).
Pour la spéléologie seuls 4 clubs (GS-CAF, SCL, SS-USBL, USAN) ont daigné faire une demande de subvention au titre du CNDS 2006. Il est regrettable de constater que les 5 autres (ASDUN, ASPA, ASSCA, CLRS et GSL) n’effectuent aucune demande. En effet, l’agrément JS est une formalité aisée à obtenir et il existe une formation et des réunions pour apprendre à compléter le dossier de demande de subvention du CNDS. Il existe 11 famille d’actions éligibles :
Notre activité, certes spécifique et éloignée des nombreuses préoccupations des activités sportives compétitives, peut néanmoins s’insérer aisément sur certains type d’actions comme, par exemples, A (achat de matériel, notamment dans le cadre de la mise aux normes EPI), B (acquisition de matériel, organisation de sorties), F (actions de dépollution, sécurisation de cavités, balisages, sentiers karstiques), G (expos, manifestations), I (financement d’assistantes maternelles pour que les dames puissent sortir en spéléo) et J (participation à la manifestation).
Il existe peu de sources de financement. Il est bien dommage de ne pas profiter de celle-ci...
Pour de plus amples informations pour la prochaine campagne :
Le 23 mars 2006 les présidents de CDS et CSR ont été destinataires du courrier fédéral suivant :
« Toutes nos structures fédérales, régions, CDS ou clubs ont été destinataires par l’appel de cotisation 2006 d’un document intitulé « Recommandations fédérales – Gestion des Equipements de Protection Individuelles (E.P.I) et des équipements similaires ».
Ce document se réfère à la norme expérimentale 572-701 concernant « la mise à disposition d’E.P.I contre les chutes de hauteur » qui doit selon l’échéancier établi par l’AFNOR devenir définitive au 31 août 2006.
Lorsqu’elle en fut informée, la Fédération Française de Spéléologie avait sollicité une rallonge du délai d’expérimentation. Un souhait qui visait à bénéficier de l’expérience de ses structures dans l’application de cette norme afin d’en formuler ses remarques préalablement à son terme définitif.
C’est malheureusement une réponse négative à cette requête qui nous est parvenue, nous contraignant donc à fournir l’ensemble des remarques que nous avons à formuler sur cette norme avant la fin mai 2006.
La fédération a bien entendu pleine connaissance de l’effervescence et des bouleversements qu’induit cette norme dans l’ensemble de ses structures, mais c’est la loi, et nous n’y échappons pas.
C’est donc bien dans le but de faire au mieux évoluer cette norme vers nos besoins qu’il convient aujourd’hui d’être le plus précis possible sur les difficultés rencontrées, les incohérences soulevées ou les incompatibilités relevées à sa mise en œuvre ou à son application quotidienne. Pour cela, vos constats et avis sur le sujet sont essentiels en vu de formuler les requêtes collectivement souhaitées mais attention, il faut être dans les délais !
Vu la complexité de gestion de nos équipements
par la diversité des pratiques ou des besoins, nous ne
saurions trop vous recommander dans cette période propice
aux assemblées générales de tenter de débattre
collectivement de ce sujet.
Je vous rappelle simplement que la date limite pour que la fédération
fournisse ses conclusions au CNOSF qui soutiendra nos remarques
auprès de l’AFNOR est fixée à fin mai.
Vous disposez en conséquence jusqu’au 8 mai pour rendre
vos remarques au siège de la fédération.
En souhaitant une réactivité exemplaire sur un sujet
qui nous concerne tous. »
J’ai personnellement répondu au nom du CDS-54 que le Comité disposait de 26 casques (financer par subvention spéciale DDJS-54 en 2001) pour ses activités d'encadrement de groupes de CVL, MJC... pendant les vacances scolaires. Le matériel est stocké dans un endroit sec et obscur. Je vois mal comment changer ce matériel tous les 5 ans sans passer à nouveau par une subvention spéciale. Pourtant le matériel sort « peu » (au plus 30 fois par an) et n’est utilisé que dans des cavités de classe 1 où les risques sont quasi inexistants, le plus gros étant de se cogner, de glisser…
Les durées de vie des matériels de la norme me paraissent totalement sous-évaluées. Quand aux procédures à mettre en place (cahier de suivi avec fiches individuelles par matériel) quel club, animé uniquement par des bénévoles qui font ça pour leur plaisir, va trouver du personnel qui appliquera l’intégralité de la procédure ? Nous ne sommes pas des professionnels qui payons quelqu’un pour faire un travail !!! Cette norme induit :
Je crains qu’il n’y aie ni l’un ni l’autre dans nos pauvres petits clubs... Faut-il rappeler aux divers interlocuteurs que la taille moyenne d’un club FFS est de 13, et celle d’un CD de 78 ? Quant à nos budgets ils sont souvent miséreux, permettant tout juste de vivre...
Entre 1992 (loi interdisant le prêt de matériel) et 2004 nous avons poursuivi les encadrements avec prêt de matériel en toute illégalité, comme beaucoup. Si cette norme et ses procédures d’applications restent en l’état je pense que beaucoup d’entre nous resteront aussi dans l’illégalité... Il faut donc demander des aménagements qui puissent être viables en fonction des moyens financiers et humains.
Il ne me reste plus qu’à espérer que la Fédération fera non seulement entendre ce point de vue mais se battra pour une liberté de pratique associative où les bénévoles font de leur mieux...
Le 10 mars 2006 était commémoré le centième anniversaire de la catastrophe de Courrières (Pas de Calais, Picardie). C’est en effet le 10 mars 1906 qu’eut lieu la plus sanglante catastrophe minière française avec 1 099 morts dus à un coup de poussières dans la mine de charbon de Courrières.
Tout avait commencé dans la nuit du 6 au 7 mars par un incendie dans la veine Cécile (-326 m) très certainement à cause d’une lampe acétylène d’un mineur qui aurait travaillé dans le secteur. Afin de circonscrire l’incendie il fut décidé de construire une « estoupée » (cloison de pierres sèches) longue de 3 m afin de condamner la galerie incendiée. Celle-ci fut achevée tard le soir du 9 mars. Le 10 à 6 h du matin 1 664 mineurs s’engouffrèrent dans les fosses 2, 3 et 4 de la mine pour l’exploitation journalière et c’est 30 minutes plus tard que d’épaisses fumées noires émergèrent de la porte d’accès. Quelques instants plus tard, une déflagration ébranla le puits n°4 et ravagea les 3 fosses : l’explosion transforma les galerie en fournaises et balaya tout sur une distance de 110 m. Les gaz toxiques se répandirent alors partout… Après 2 jours et 2 nuits d’efforts, on ramena 25 survivants et seulement 43 cadavres…
Cette catastrophe est à l’origine d’un nouveau
mot de la langue française : rescapé. En effet jusqu’à
cette époque on utilisait le terme réchappé.
Le Trésor de la Langue Française
informatisé ne note d’ailleurs aucune référence
antérieure à 1906 et on peut y lire : « Mot
répandu lors de la catastrophe minière de Courrières
(Pas-de-Calais) qui a coûté la vie à plus
de mille mineurs le 10 mars 1906. Participe passé
de rescaper, forme wallone de réchapper ; la forme picarde
correspondante est récapé, mais c’est la forme
rescapé, utilisée par les mineurs et sauveteurs
belges, qui a été retenue par les journalistes
».
Pour en apprendre plus sur la catastrophe de Courrières : http://www.chti.org/mine/courrieres
Le Trésor de la Langue Française informatisé : http://atilf.atilf.fr
Depuis début mai le site Internet du CDS s’est enrichi d’un forum de discussion (moteur phpBulletinBoard). L’objectif est de permettre un échange entre spéléos et d’en garder des traces, ce qui est plus pratique qu’une liste de diffusion.
Ainsi l’ouverture du forum a commencé avec une question destinée au médecin spéléo du CDS concernant les crampes et leur traitement.
Tous les spéléos du département (et d’ailleurs ;-) sont invités à venir participer à ce forum soit en tant que contributeur pour échanger des points de vue, des techniques, des trucs… ou pour poser des questions aux responsables du Comité, au médecin et aux autres responsables. Pour éviter les messages « indésirables » (spammeurs, sexe…) il est nécessaire de s’abonner au forum pour pouvoir y poster des messages. La procédure est simple (un formulaire en ligne à compléter) et rapide.
Pour accéder au forum rien de plus simple puisqu’il
est visible depuis la page d’accueil du site du Comité
: http://cds54.ffspeleo.fr
Et pour ceux qui suivent des canaux d’informations RSS le
canal du forum : http://cds54.ffspeleo.fr/phpbb2/rss.php
Dans Spéléoscope, bulletin annuel des commissions fédérales Scientifique et Environnement (http://scientifique.ffspeleo.fr), n°26 de septembre 2005 Delphine JOCANELLI présente les sentiers karstiques comme une « aventure spéléologique à ciel ouvert ».
Elle poursuit en présentant le projet du Comité Spéléologie Régional Midi-Pyrénées (CSR-F) qui s’est proposé d’établir un guide fédéral méthodologique sur la création des sentiers karstiques. « Si à l’origine en 2000 le projet des sentiers karstiques était une réflexion menée par la commission Environnement fédérale, ce projet lié aux sentiers karstiques est aujourd’hui approprié par le CSR-F qui souhaite faire profiter l’ensemble des structures spéléologiques du travail qu’il mène.
En effet, l’objectif à moyen terme est la création d’un réseau de sentiers karstiques en Midi-Pyrénées, consistant à créer dans les huit départements de la région, des sentiers (un par département dans un premier temps) réalisés dans le paysage caractéristique du karst avec une cohérence régionale afin de s’inscrire, comme l’intitulé l’indique, dans un réseau, chaque sentier apportant cependant sa spécificité en fonction de ses propres particularités : thème abordé, contexte touristique local… Les objectifs de ce projet sont similaires à ceux poursuivis par la fédération, répondant à ses majeures préoccupations :
Sa vocation touristique permettra par ailleurs d’établir des partenariats avec de nouveaux organismes et son rôle éducatif amènera à cibler un public jeunes : scolaires, centres de vacances, écoles départementales de spéléologie…
La mise en relation et la concertation de nombreux partenaires et acteurs que nécessitera ce projet, dans de nombreux domaines : environnement, sportif, touristique… sera un atout pour sa réussite et inscrira ce projet au centre d’une démarche de développement durable, aujourd’hui au cœur de toutes les préoccupations. Nous proposons de décliner ce projet en 2005 par les actions suivantes :
Aujourd’hui il existe déjà de nombreux sentiers karstiques. Répartis sur tout le territoire certains disposent même d’un site Internet qui les présente :
Certains sentiers restent malheureusement dans l’ombre puisqu’ils n’ont pas la chance de bénéficier de promotion via l’Internet :
Enfin, il existe des projets en cours de réalisation
comme, par exemple, le sentier de Neuville-sur-Ain (Ain / 01),
et d’autres que nous découvrirons dans le guide que
publiera le CSR-F prochainement.
Le Spéléo Club de Chilly Mazarin (SCCM) a repris depuis quelques temps une désobstruction sur le réseau de Francheville (Côte d’Or) dont la Combe aux Prêtres et le Creux du Soucy font partie.
Soutenu par différents clubs et individuels de la région parisienne la première jonction avec les escalades réalisées dans une cheminée remontante du réseau a été effectuée le 13 avril 2006. Il aura fallu 22 journées de désobstructions pour creuser un puits d’environ 15m dans une trémie et parvenir à la jonction avec la cheminée. La remontée de cette cheminée, escaladée en première à la fin des années 70 (75-78), a également demandé deux séances d’escalade. La désobstruction avait également été commencée à cette époque (-4m).
Début 2006, la profondeur de 9 m avait été atteinte péniblement. Daniel CHAILLOUX, grand spécialiste de la localisation magnétique des cavités, fut alors appelé à la rescousse. Après avoir placé un émetteur au sommet de la cheminée remontante une fine équipe effectua, en surface, un relevé de la position par triangulation. Le relevé tomba à 3m du trou et donna une profondeur de 15,40 m. Cette bonne nouvelle relança la motivation des troupes qui s’acharnaient tous les week-ends et même des journées en semaine. Malgré la calcite qui ralentissait les explorations sur les deux derniers mètres la première fut enfin réalisée le 13 avril 2006.
L’accès a été clôturé en accord avec l’ONF afin de sécuriser le puits. La topographie est en cours de réalisation (succession de paliers menant à 89 m de profondeur avec une belle cheminée d’environ 70m). La base du puits est située à proximité de la cascade (salle du buste).
Cette nouvelle entrée permet une traversée intéressante du réseau, mais il subsiste un gros problème : la stabilisation de la trémie qui représente encore un danger important (blocs mal stabilisés sur 15m de haut). Des travaux seront entrepris prochainement pour diminuer les risques.
Un projet de trappe sans cadenas pour couper le courant d’air créé par cette nouvelle entrée est également à l’étude.
Quelques photos sur le site du club : http://sccm.karawin.net/content/view/37/37
La Ligue Spéléologique Lorraine (LISPEL) organise des Journées spéléo scientifique les 21-22 octobre 2006 à Nancy. A cette occasion, des exposés auront lieu le samedi et une sortie sur le terrain sera organisée le dimanche. Ces journées ont pour but de regrouper le plus grand nombre de personnes intéressées par des aspects scientifiques se rapportant à la spéléologie.
Nous invitons toutes les personnes intéressées pour faire un exposé à prendre contact avec le comité d’organisation.
Les interventions devront concerner un domaine scientifique ou technique en liaison avec la spéléologie (exemples de thèmes : Géologie et karstologie ; Comptes-rendus d’explorations, de prospections ; Comptes-rendus d’expéditions ; Biospéologie ; Archéologie ; Paléontologie ; Environnement ; Utilisation de cavités naturelles et artificielles ; Méthodes de prospection ; Médecine ; Méthodes et matériel pour topographie souterraine et cartographie…).
La durée des interventions sera en fonction du nombre de participants, elle devrait être de l’ordre de 30 minutes environ. Il sera également possible de disposer des posters, affiches…
Les auteurs auront la possibilité de publier l’article associé au sujet présenté dans un numéro spécial de la revue Spéléo L (bulletin de la LISPEL).
Contactez les organisateurs avant le 15 juillet 2006 dernier délais auprès de Pierre REVOL, directeur de la commission scientifique de la LISPEL :
les 24 et 25 juin :
156e Séminaire Lorrain de Spéléologie. Spéléo en Meuse, présentation des travaux du SCLER et du camp au gouffre Jérusalem d’août. Consulter LISPEL-Info n°2-2006.
du 21 au 28 août 2006 :
Camp lorrain dans le Doubs. Spéléo, pompage et désobstruction au gouffre Jérusalem (Doubs). Contact : Martial MARTIN (03.83.51.62.20).
les 30 septembre et 1er octobre :
5e Journées Nationales de la Spéléologie (JNS) organisées partout en France. Plus d’informations sur : http://jns.ffspeleo.fr
les 21 et 22 octobre :
Journées scientifiques « Grand est ». Plus d’informations sur ces journées ci-dessus.
les 28 et 29 octobre :
157e Séminaire Lorrain de Spéléologie. Spéléo et désobstruction dans le Doubs. Pour plus d’informations consulter LISPEL-Info n°3-2006.
|
|
 |
|
|